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Glorieuses défaites et grandes sagas

Categorie(s) : Dossier, NRH, publié le 7 mai 2013

Présentation du Dossier de La NRH 66 – mai-juin 2013.

Voici cent cinquante ans, le 30 avril 1863, était livrée au Mexique la fameuse bataille de Camerone, devenue emblématique de la Légion étrangère et de son esprit de sacrifice. Cet épisode célèbre a inspiré le dossier de La Nouvelle Revue d’Histoire n° 66 (mai-juin 2013).

N’est-il pas frappant, en effet, que, dans l’histoire européenne, les défaites glorieuses plus que les victoires soient à l’origine des grandes sagas et des plus belles légendes ? Charlemagne fut le vainqueur de nombreuses batailles, mais c’est sa défaite de Roncevaux qui nous est connue et qu’a célébré la Chanson de Roland, le plus ancien chef d’œuvre de la langue française. Quant à la défaite de Waterloo, elle a sans doute compté dans la légende napoléonienne plus que la victoire d’Austerlitz !

Droites extrêmes et droites radicales

Categorie(s) : Dossier, NRH, publié le 4 septembre 2012

Un formidable dossier de La NRH 62 – septembre-octobre 2012.

Les “droites radicales de 1900 à 1960”, sujet de notre dossier, un passionnant sujet d’histoire contemporaine propre à l’Europe. Mais d’abord il faut distinguer droite extrême et droite radicale. Extrémisme et radicalité ne sont pas synonymes. Alain de Benoist l’a souligné dans son livre Mémoires vives (Fallois, 2012, p. 87) : « L’extrémisme consiste à pousser jusqu’à l’absurde même les idées les plus justes… il est réducteur, simpliste, borné. […] La radicalité est tout autre chose. Elle implique de chercher toujours à comprendre plus loin, en remontant à la racine (radix) […]. Être radical, ce n’est pas seulement refuser le compromis, c’est s’intéresser aux causes lointaines […]. La recherche des principes premiers, la méditation sur les choses ultimes font partie de la radicalité. Ce qui exige d’être intellectuellement structuré ». Cette distinction éclaire notre dossier.

Pour commencer, il fallait remonter au premier courant intellectuel et politique de grande ampleur, l’Action française naissante. Dans l’étude qu’il en fait ici, Alain de Benoist montre un mouvement beaucoup moins conservateur qu’on n’imagine, attiré par Proudhon et Sorel (p. 35).

En historien curieux de tout, Jean-Joël Brégeon, fait découvrir ensuite une part méconnue de la personnalité de Winston Churchill, radical de droite à sa façon, longtemps admirateur de Mussolini (p. 40). Pour être complet, Guy Chambarlac retrace l’itinéraire d’Oswald et Diana Mosley, figures colorées d’un improbable fascisme britannique (p. 41).

La Prusse et la France, 1712-2012

Categorie(s) : Dossier, NRH, publié le 3 juillet 2012

Dossier de la Nouvelle Revue d’Histoire n°61,  juillet-août 2012

L’année 2012 coïncide avec le trois centième anniversaire de la naissance de Frédéric II de Prusse, le Grand Frédéric comme l’appelèrent ses sujets après ses exploits de la guerre de Sept Ans (1756-1763). Ce personnage énigmatique est né en effet le 24 janvier 1712. Il régna quarante-six ans, de 1740 à sa mort en 1786. Des commémorations se déroulent en Allemagne du 28 avril au 28 octobre 2012, principalement au Nouveau Palais construit par le roi dans son parc de Sans-Souci à Potsdam.

Il n’était pas imaginable de ne pas saisir l’occasion de ce tricentenaire pour réaliser un dossier portant sur la Prusse, en soulignant les relations étroites et réciproque que celle-ci entretint avec la France du vivant de Frédéric II et au-delà.

1812-1942-2012 Campagnes de Russie

Categorie(s) : Dossier, NRH, publié le 15 mai 2012

Dossier de la Nouvelle Revue d’Histoire n°60, avril-mai 2012

Notre dossier s’articule autour de trois campagnes très différentes. D’abord celle de 1812 ayant Napoléon pour acteur principal, face au mystérieux empire russe. Puis la campagne de 1941-42 avec Hitler en conquérant malchanceux face au peuple russe moins uni qu’on ne l’a dit. Enfin, si l’on accepte de jouer sur les mots, un troisième volet prend prétexte de la campagne électorale de 2012 pour évoquer l’avenir de la Russie après l’effrayant bilan de soixante-dix ans de communisme.

Crimes d’État et scandales politiques

Categorie(s) : Dossier, NRH, publié le 3 mars 2012

Dossier de la Nouvelle Revue d’Histoire n°59, mars – avril 2012

Parlant de l’ancien président Giscard d’Estaing, Raymond Aron eut ce mot cruel et juste : « Il ne sait pas que l’histoire est tragique ». Nous qui le savons, nous avons retenu le thème des crimes d’État associés parfois à des scandales politiques. Il y a toujours eu des crimes d’État et pas seulement à l’époque mérovingienne. Ce sont des moments de paroxysme qui révèlent l’ampleur d’une crise politique et historique, cristallisée par une lutte mortelle que seule la mort peut trancher. Sous prétexte que l’Europe occidentale vit actuellement hors de l’histoire, il ne faut pas imaginer qu’il en sera toujours ainsi. Cette parenthèse historique se refermera.

Les intellectuels et la gauche dans la Collaboration

Categorie(s) : Dossier, NRH, publié le 6 janvier 2012

Dossier de la Nouvelle Revue d’Histoire n°58, janvier-février 2012

Pourquoi les années 40 continuent-elles de fasciner à ce point ? Il faut sans doute tenir compte de leur présence récurrente dans les médias. Mais on peut penser aussi que pèse inconsciemment dans les mémoires le concentré chronologique de ces années-là. D’un jour à l’autre, la vision de la veille était bouleversée par le mouvement des armées en Russie ou en Asie. Dès que l’on examine d’un peu près le destin des acteurs français, ce qui frappe c’est à quel point il était imprévisible. Qui, en 1938, aurait imaginé le destin ultérieur du maréchal Pétain, celui de Pierre Laval, celui de Marcel Déat, celui de Jacques Doriot et de tant d’autres ? Et parmi ces destins, celui des intellectuels et des hommes de gauche engagés dans la Collaboration est certainement ce qui déconcerte le plus. Mais c’est une réalité en grande partie masquée. Le dossier que nous avons réalisé vise à révéler tout ce pan occulté de la période.