Categorie(s) : Actualité, Édito, Livre, publié le 24 juin 2021
Nous vous livrons ici les premières lignes de la recension de « Grandeur et décadences de l’Europe », publiée il y a quelques jours sur le site de l’Institut Iliade :
« Grandeur et décadences de l’Europe publié par les éditions Via Romana est le recueil des célèbres éditoriaux de Dominique Venner, écrits pour les revues historiques qu’il a dirigées : Enquête sur l’histoire de 1992 à 2000, puis La Nouvelle Revue d’Histoire de 2002 à sa mort volontaire en 2013.
À partir d’un fait historique, d’une actualité, d’un ouvrage ou d’un auteur, Dominique Venner nous y livre ses réflexions et sa pensée historique. Il réussit, avec la plume qu’on lui connaît, acérée comme une épée mais sensible comme un arc, ou comme un cerisier en fleurs cher aux «samouraïs d’Occident», à surprendre le lecteur par un lien inédit entre le fait et l’idée qu’il développe. »
La suite de l’article est accessible ici
Categorie(s) : Actualité, Édito, publié le 21 mai 2020
A l’occasion du septième anniversaire de la mort de Dominique Venner, nous publions l’éditorial du numéro 28 de la Nouvelle Revue d’Histoire paru en janvier 2007. Le dossier de cette livraison était consacré aux liens et conflits entre politique et religion. Venner écrivait notamment: « De nos jours, la montée de l’islamisme, l’affirmation de l’idéologie religieuse américaine et les manifestations de multiples réveils identitaires, donnent à ces questions une actualité brûlante et parfois menaçante. »
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Categorie(s) : Actualité, Édito, publié le 1 juin 2016
Il y a 10 ans, en 2006, la NRH consacrait son dossier à la bataille de Verdun. Nous reproduisons ici l’éditorial de Dominique Venner: La grande énigme de 14-18.
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Categorie(s) : Édito, NRH, publié le 2 avril 2013
La Nouvelle Revue d’Histoire n°65 – mars – avril 2013
Longtemps, le regard des Européens sur les États-Unis a dépendu de la guerre froide (1947-1975), de l’occupation soviétique d’une moitié de l’Europe et des menaces très réelles planant sur l’autre moitié. Durant une bonne partie de cette période, les Etats-Unis ont été perçus comme le rempart de notre liberté face à une Armée rouge surpuissante. Ces années-là ont enfanté plusieurs mythes reposant sur une réalité biaisée, le mythe du « monde libre » face au communisme, celui encore d’un « Occident » qui n’était plus celui de Spengler, et qui se confondait avec la puissance américaine.
Tout en étant fort conscient des menaces de guerre dans les années 1950, le général de Gaulle commença de donner quelques coups de canif dans l’américanophilie de la France non communiste. Mais c’est le soudain basculement du monde après 1990 et la volatilisation de l’URSS, puis l’affirmation de l’hégémonie américaine, qui ont changé notre regard sur les Etats-Unis. Ils apparurent alors pour ce qu’ils étaient, un impérialisme idéologique, politique, militaire et financier qui s’était construit sur le rejet fondamental de l’Europe. Une Europe déjà célébrée comme une entité spécifique par Voltaire en 1751 dans son introduction au Siècle de Louis XIV (1).
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Categorie(s) : Actualité, Édito, NRH, publié le 8 janvier 2013
Edito de la Nouvelle Revue d’Histoire n°64 – janvier-février 2013
Exister c’est se vouer et se dévouer. Mais mourir, c’est parfois une autre façon d’exister. Exister face au destin. Voilà bien un paradoxe digne d’un samouraï d’Occident qu’illustre notre dossier consacré à « La fin des Habsbourg ». Paradoxe, mais vérité. Un exemple, celui de l’archiduc François-Ferdinand, assassiné à Sarajevo le 28 juin 1914. Si l’on en croit son récent biographe, Jean-Paul Bled, l’archiduc héritier n’avait pas toujours la sagesse politique de son oncle, l’empereur François-Joseph. Les conséquences de l’attentat de Sarajevo eurent de telles proportions géantes qu’il est impossible d’imaginer ce qui serait advenu de l’Europe et de l’empire des Habsbourg sans cet assassinat. Une seule certitude, le vieil empereur François-Joseph se serait éteint de toute façon le 21 novembre 1916, et François-Ferdinand lui aurait alors succédé. Avec quelles conséquences ? Nous l’ignorons. Quel souvenir aurait-il laissé ? Nouvelle inconnue. Un fait demeure. La mort dramatique de l’archiduc héritier a donné à son personnage une densité exceptionnelle que plus rien n’est venu modifier. C’est un paradoxe qu’aurait compris le Japon des samouraï autant que la haute Antiquité européenne toujours à redécouvrir.
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Categorie(s) : Édito, NRH, publié le 30 octobre 2012
Edito de la Nouvelle Revue d’Histoire n°63 – novembre-décembre 2012
Tout grand évènement religieux a des causes politiques et historiques. Cette observation se vérifie particulièrement en Europe dans l’histoire du christianisme, en raison des liens étroits et conflictuels établis entre l’Église et l’État, le Sacerdoce et l’Empire, le Trône et l’Autel. Tel est le sujet du dossier de la NRH de novembre 2012 (n° 63). Si vous prenez le temps de le lire, vous découvrirez certainement une face des choses qui vous paraîtra neuve. L’étude historique comme nous la pratiquons n’a pas pour but de rabâcher les clichés entretenus par une transmission paresseuse des savoirs scolaires. Elle à pour but de nous donner des instruments pour comprendre les mystères du passé et ceux du présent afin de construire notre avenir.
Il existe bien d’autres religions (ou de sagesses religieuses) à travers le monde et d’origine vénérable, mais aucune n’a eu un destin comparable au christianisme, en ce sens où aucune n’a édifié sur la longue durée une telle institution de pouvoir se posant à la fois en rivale ou en appui du Trône ou de l’État. Analyser cette particularité excède naturellement les limites de cet éditorial (1). Je me limiterai donc à rappeler deux particularités historiques majeures.
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