Prochaine émission Radio
Categorie(s) : Actualité, Radio, publié le 21 décembre 2011
Pour écouter Radio-Courtoisie :
Pour écouter Radio-Courtoisie :
Édito de la Nouvelle Revue d’Histoire n°57, novembre-décembre 2011
Nul souverain français n’a cultivé la jouissance et le spectacle de la puissance comme le Grand Roi. Suivant le mot qu’on lui prête, « le plus délicieux métier est celui de roi… » Par sa mère, Anne d’Autriche, princesse éduquée à la rigide cour d’Espagne, il avait appris les secrets de l’étiquette qui permettent de creuser une distance abyssale entre le Soleil et les astres de moindre rang. Tout jeune, il avait été initié par Mazarin au jeu des puissances et au maniement des hommes. Il pratiqua ensuite comme personne l’art de domestiquer la fière noblesse française par les chaînes de la vanité. Ainsi fut-elle condamnée à la futilité, un siècle avant d’être livrée à la guillotine.
Dossier de la Nouvelle Revue d’Histoire n°57, novembre-décembre 2011
Que Louis XIV ait suscité au fil du temps des sentiments très forts, on ne peut en douter. Il fut admiré et contesté en son temps. Il l’est toujours, même si les raisons ont changé. Pour rendre compte des aspects contrastés du règne, nous avons fait appel aux meilleurs historiens de la période.
Entretien accordé à Novopress, le 12 septembre 2011
Le livre de Dominique Venner, Le Choc de l’histoire est sorti. L’occasion pour l’historien de revenir sur les thèmes marquants de cet ouvrage et sur son but. Pourquoi avoir fait le choix d’un livre sous forme de discussion, choix inédit au regard de l’ensemble de son oeuvre ?
Son ouvrage débute par un constat : Europe et les Européens sont en dormition. Loin d’être fataliste ou résigné, il en appelle tout au long de son ouvrage à la patience, et il le dit d’ailleurs : « Le réveil viendra. Quand ? Je l’ignore. Mais de ce réveil je ne doute pas. » Ce réveil passe selon lui par trois mots clés : religion, mémoire et identité. Sont-ils indissociables ?
Dossier de la Nouvelle Revue d’Histoire n°49, juillet-août 2010
L’Afghanistan, pays lointain, enclavé aux confins de l’Himalaya, n’avait jamais beaucoup intéressé la France et l’Europe occidentale avant l’occupation militaire soviétique de 1979, puis l’intervention américaine qui a suivi le 11 septembre 2001. Certes, on se souvenait des nouvelles exotiques de Kipling, la mythique Khiber Pass, et le massacre des tuniques rouges en 1842. Avec une fascination mêlée d’inquiétude, on avait regardé Les Cavaliers, film sauvage tiré du roman de Joseph Kessel. Mais, pour l’essentiel, à ces images s’arrêtaient nos connaissances. Puis est revenue la nouvelle guerre américaine contre les Talibans après 2003 et l’engagement de supplétifs européens au service d’une l’OTAN. Il y eu la dizaine de morts français dans l’embuscade d’Ubzin en août 2008, à la “une” de Match et des autres médias. Cette fois, l’Afghanistan entrait dans notre quotidien et dans celui du président Obama qui a commencé à se faire quelques cheveux blancs.
Г‰dito de la Nouvelle Revue d »Histoire nВ°49, juillet-aoГ»t 2010
Depuis la fin des deux guerres mondiales et leur débauche de violences, l’Europe est « entrée en dormition » (1). Les Européens ne le savent pas. Tout est fait pour leur masquer cette réalité. Pourtant cet état de « dormition » n’a pas cessé de peser. Jour après jour, se manifeste l’impuissance européenne. La démonstration en a été assénée une nouvelle fois durant la crise de la zone Euro au printemps 2010, prouvant des divergences profondes et l’incapacité d’une volonté politique unanime. La preuve de notre « dormition » est tout aussi visible en Afghanistan, dans le rôle humiliant de forces supplétives assigné aux troupes européennes à la disposition des États-Unis (OTAN).